Le terme lalo signifie « fief » en occitan. La propriété de Lalo pourrait avoir été une grange, c’est-à-dire un domaine agricole, appartenant à l’abbaye cistercienne de Grandselve. Puis elle fut rachetée par le Comte Bertrand de l’Isle en 1288.

Au XVII° siècle la seigneurie de Daux était partagée entre les Bénédictins de la Daurade de Toulouse, qui possédaient Lalo, et les Turle, propriétaires du château de Peyrolade. Le dernier seigneur de Daux fut le chevalier Jean Guy Marie de Lalo, conseiller au Parlement de Toulouse. Il mourut à Daux en 1817.

Le château de Lalo est pourvu de trois tours carrées percées de petites meurtrières. La quatrième tour a disparu. L’édifice a fait l’objet d’importantes rénovations en 1760. Racheté au début du XX° siècle par la famille Gazagne, il a subi de nombreuses restaurations. Le parc est orné de buis et de cèdres anciens. Propriété privée, ne se visite pas.